Reporters Sans Frontières: l'imposture

«Le rôle de notre organisation est de défendre la liberté de la presse, pas de juger l'usage qui en est fait», tel fut la réponse d'un responsable du bureau 'Amérique Latine' de Reporters Sans Frontière à une lettre de protestation contre leur attitude de soutien aux médias golpistas durant le coup d'Etat d'avril 2002 au Venezuela.

En ce mois de janvier 2003, RSF lance une nouvelle campagne médiatique. Sur leur site, on peut admirer certaines affiches de quelques stars des médias commerciaux, comme Guillaume Durand, connu pour son travail de désinformation durant la première guerre du Golfe. Leur slogan: "N'attendez pas qu'on vous prive de l'information pour la défendre". Un slogan publicitaire hypocrite pour une organisation qu'il convient de passer au crible afin de dénoncer son imposture, en analysant notamment sa politique envers Cuba et le Venezuela, et sa philosophie par rapport à l'actuelle concentration des médias traditionnels au sein de grand groupes économiques.

***

  • Lettre de T. Deronne à Reporters Sans Frontières sur la liberté de la presse au Venezuela (février 2003).

  • La double imposture de RSF - RVMC & ANMCLA, janvier 2003.
    Nous, Réseau Vénézuélien des Média Communautaires (RVMC), et Association Nationale des Médias Communautaires, Libres et Alternatifs (ANMCLA), informons que Reporters Sans Frontières, qui a adopté une position idéologique au sujet du gouvernement constitutionnel du Vénézuéla - évoquant par exemple sa possible évolution « castriste » - a choisi pour correspondants sur place deux collaborateurs des médias co-auteurs du coup d'Etat d'avril 2002 contre ce même gouvernement.

  • L'indécence sans frontières - Par G.LESTRADE, 17.01.03.
    La mort n'effraie plus personne, surtout quand elle est mise en scène à la télé ou dans les journaux. Au contraire, elle est surtout un argument de vente cher à l'audimat. Le téléspectateur a tout du charognard. Même chaussé de charentaises, une bière à la main l'autre fourrageant une paire de testicules en constante démangeaison, il attend, au 20 heures, sa dose d'adrénaline. Faut que ça saigne !

  • Venezuela: the show must go on - Th. Deronne, 01.10.02.
    Lettre ouverte à Monsieur Ménard surl' action de Reporters Sans Frontières.

  • Coups d'Etat sans frontières - M.Lemoine, août 2002.
    Le 18 mars, lors de sa réunion semestrielle tenue à La Romana (République dominicaine), la Société interaméricaine de presse (SIP) s'est félicitée de ses efforts «pour maintenir le peu qu'il reste de la liberté d'expression»...

  • Lettre ouverte à Robert Ménard de Reporters Sans Frontière
    "Etant donné que Reporters Sans Frontière reçoit 44 pourcents de ses moyens de la Commission européenne, vous n'êtes pas en position de critiquer le discours de quelque gouvernement que ce soit". (Narconews, août 2002)

  • Reporters Sans Frontières & Cuba, un dossier de Cuba Solidarity Project
    Préambule: Cherchez l'erreur / Reporters Sans Frontieres, les aveux de Robert Ménard /
    Extrait du Livre 'Dissidents ou Mercenaires?'.

  • La pire des censures - Les vautours de Reporters Sans Frontières - PLPL , juin-août 2001.
    Entre critique de la presse et glorification du journaliste, Robert Ménard a vite tranché: «Nous avons besoin du soutien consensuel de la profession, tandis que la réflexion sur le métier de journaliste prête, par définition, à la polémique. Comment, par exemple, organiser un débat sur la concentration des organes de presse et demander ensuite à Havas ou à Hachette de sponsoriser un événement?» Réponse ? En s’abstenant d’organiser un tel débat : « Notre ligne est d’être le moins politique possible, de nous situer exclusivement sur un créneau “droits de l’homme”.»

Sommaire