Notre bataille pour la libération d’Alep a démasqué tous vos mensonges. Bouthaïna Chaabane Conseillère politique du Président Bachar al-Assad et « Fille de la Terre » Interrogé le 6 août sur ce qui se passait à Alep, le Général Amin Hoteit décrivait une situation que nous résumerons en ces quelques lignes : 28 000 terroristes en moins d’une semaine ! Partant de là, que penser d’une information qui a envahi la presse écrite et télévisée, locale et régionale, ces trois derniers jours ? Il s’agit d’un article intitulé « 360 000 combattants étrangers ont combattu l’Armée syrienne », publié par un centre d’études dont l’acronyme est FCFS, pour « Firil Center For Studies » [2]. Nous n’avons pas réussi à savoir s’il s’agissait d’un centre simplement basé à Berlin ou d’un centre allemand. Il couvre la période du 10 avril 2011 au 31 janvier 2016 et dit avoir fondé son étude sur le nombre de morts publié par divers médias et 51 autres sources régionales et internationales. En bref, ces 360 000 individus venus se défouler en Syrie par vagues successives sont de 93 nationalités et seraient issus de tous les continents et de tous les pays arabes sans exception. 95 000 auraient trouvé la mort et 90 000 seraient actuellement présents sur le territoire syrien, répartis entre Daech et Jabhat Fateh al-Cham [ex-Front al-Nosra depuis peu]. Environ 45 milliards de dollars auraient été dépensés pour leur équipée en Syrie. Globalement, les porteurs de nationalités européenne et américaine auraient atteint les 21 500 dont 8500 seulement seraient retournés dans leur pays. La palme du plus grand nombre reviendrait aux porteurs de la nationalité turque, la Turquie ayant annoncé la perte de 350 soldats, officiers et pilotes, prétendument morts dans d’autres circonstances. Viennent ensuite les Saoudiens avec 5990 tués pour 24 500 engagés sous la bannière des organisations terroristes sévissant en Syrie ; les Jordaniens se chiffrant à 3900 dont 1990 tués. Quant aux femmes étrangères, ce sont les Tunisiennes qui l’emportent [NdT]. Après ce qui s’est passé à Alep et qui continue, nul n’a encore le droit de se poser des questions sur ce qui se passe réellement en Syrie, malgré les allégations des uns et des autres, car la vérité a atteint le degré de certitude. Qu’est-ce qui a donc tellement bouleversé les puissances occidentales et l’ensemble des organisations des Nations Unies au moment où l’Armée arabe syrienne réussissait à assiéger les terroristes avant de lancer sa bataille de libération pour les défaire et libérer cette magnifique ville millénaire de leur fureur ? Pour quelles raisons ces vrais responsables ont-ils lâché leurs mercenaires sur la Syrie, les noyant dans un flot d’argent, d’armes et de munitions, alors que depuis des années les innombrables gangs de terroristes s’acharnent à ravager cette ville, bombardent ses quartiers, assassinent son peuple, pillent ses usines et dévastent ses monuments historiques reconnus héritage de l’humanité, dont la protection et la conservation est du devoir de tous ? Pourquoi les puissances occidentales ont-elles été frappées d’une sorte d’hystérie, plus que flagrante, suite au décret d’amnistie promulgué par le Président Al-Assad et l’annonce de l’ouverture de couloirs de sécurité pour les civils qui voudraient sortir des quartiers d’Alep contrôlés par les terroristes ; leurs déclarations furibondes fusant de toute part, leurs médias s’occupant à expliquer la nécessité de cesser le dialogue avec la Russie et de se décider, une fois pour toutes, à frapper directement l’Armée arabe syrienne et le Hezbollah sur le territoire syrien ? Nombre de journaux ont, en effet, insisté sur cette nécessité d’« abandonner la politique du dialogue et de recourir uniquement à l’option militaire », dont le Washington Post et le New York Times, dans les pages duquel Dennis Ross, toujours et à jamais disposé à mettre sa plume au service de l’entité sioniste, est revenu pour dire qu’il était « enfin venu le temps de bombarder Assad » [3], afin d’éviter que la situation n’évolue en faveur de l’Armée arabe syrienne : [Il existe une alternative : punir le gouvernement syrien pour avoir violé la trêve en frappant par des drones et des missiles de croisière les bases, les aérodromes et les positions de l’artillerie de l’Armée arabe syrienne, là où les troupes russes sont absentes… Il est temps pour les états-Unis d’utiliser la langue que M. Assad et M. Poutine comprennent…] ; [Ndt]. L’analyse objective des déclarations de responsables occidentaux, avec à leur tête Obama, et d’un grand nombre de publications des médias occidentaux largement diffusées à partir du moment où l’Armée arabe syrienne et ses alliés ont commencé à réaliser des progrès significatifs susceptibles de libérer Alep de ces hordes terroristes, ne démontre-t-elle pas que tous ceux-là rendent service au terrorisme et aux terroristes et travaillent à prolonger l’effusion du sang syrien par ces déchets de mercenaires, lesquels ne sont finalement que des pions manipulés par les sionistes, les réactionnaires arabes et l’impérialisme ? C’est sans aucune honte qu’ils usent de tous les prétextes en omettant de dire que la libération d’Alep réglerait la guerre contre la Syrie en faveur du peuple syrien et de ses alliés, alors qu’il est désormais très clair qu’ils tentent de marquer des points sur le terrain en exploitant des terroristes qu’ils aimeraient substituer au gouvernement syrien. Ce qui prouve, sans aucun doute possible, que l’Occident sait parfaitement qu’il n’y a pas d’« opposition modérée » et, surtout, qu’il n’éprouve aucune honte à soutenir, en plein jour, les gangs de sanguinaires qui tuent des civils dans notre pays depuis plus de cinq ans. Nous devons dire clairement que : Notes [1] Entrevue du Général Amin Hoteit / Al-Thabat TV Source : Al-Mayadeen Traduction de l’arabe par Mouna Alno-Nakhal pour Comité Valmy |