Sur le Sommet de Rome ((16 juin 2008))

Ouvrant le 3 juin le Sommet mondial sur la Sécurité alimentaire, Jacques Diouf, directeur général de la FAO évoquait la cascade d’émeutes de la faim secouant de nombreux pays, principalement africains (Sénégal, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Cameroun, Mozambique, Egypte, Maroc…). Il les définissait comme « la chronique d’une catastrophe annoncée » et insistait sur le fait que « le problème de l’insécurité alimentaire est de nature politique » et ne saurait en aucun cas être analysé comme une sorte de fatalité démographico-naturelle, concluant : « Ce qui est important aujourd’hui, c’est que le temps du verbe est largement dépassé. Le moment de l’action est venu »…
Clôturant deux jours plus tard le Sommet, il manifestait une spectaculaire satisfaction devant les engagements pris. On peut se demander pourquoi, ceux-ci ne faisant que reproduire grosso modo ceux qui avaient déjà été exprimés lors des Sommets de 1996 et fin 2001 (prolongé par une Conférence régionale de la FAO au Caire en février 2002). Cette similitude laisse redouter que le « temps du verbe » est loin d’être achevé. Et les interventions des représentants des institutions financières internationales confirment leur intention de poursuivre dans la même voie que précédemment, leur volonté d’utiliser la crise en cours pour pousser les feux de la libéralisation.

Selon la FAO ( Food and Agriculture Organization of the United Nations ), près d’une quarantaine de pays sont menacés de crise alimentaire aigue, dont une majorité dans le continent africain. Avec le risque que le moindre incident climatique transforme cette crise en famine ouverte, d’autant que l’actuelle flambée des prix se traduit par une tendance à la baisse de l’aide alimentaire mondiale.
Selon le principe bien connu (cf l’agronome Marc Dufumier): « La générosité des pays du Nord s’exprime quand ils disposent de surplus. L’aide fait baisser les stocks et contribue à soutenir les prix chez eux. Mais, dès que les prix s’envolent, ils vendent à qui exprime une demande solvable »… Autrement dit, plus le prix des céréales continuera de monter, plus l’aide alimentaire prendra des allures de peau de chagrin.
Quelques chiffres à ce propos, publiés par le Conseil international des céréales (CIC) : sur l’exercice 2005-2006, 8,3 millions de tonnes de graines ont été expédiées au titre de l’aide alimentaire ; 7,4 en 2006-2007 ; seulement 6 pour la campagne en voie d’achèvement. Sur la seule année 2007, la FAO estime que l’indice des prix alimentaires mondiaux a enregistré une hausse moyenne de 36% et que la dérive devrait encore s’accélérer, avec, notamment le quadruplement du prix du riz.
Suit cette prophétie lugubre : la facture des importations céréalières des pays africains les plus pauvres devrait augmenter d’environ 75% sur l’année en cours.

Pour juger des engagements récents, il convient de les confronter à ceux déjà pris en 1996 et 2001-2002. Ce sera vite fait, le discours, modifié dans la forme, étant sensiblement inchangé sur le fond.
Ainsi le second Sommet mondial de l’Alimentation s’était fixé pour objectif la relance des actions décidées (mais, dans les faits, fort peu mises en œuvre, sinon au coup par coup et sans véritable suivi d’ensemble) par le premier Sommet (1996). Lequel avait fixé formellement la perspective : réduire de moitié d’ici 2015 le nombre de personnes victimes de la faim, en le ramenant à 400 millions de personnes.
Sur ce point, les chiffres alors délivrés s’apparentaient au constat d’échec: 815 millions de personnes continuaient alors d’être victimes du fléau. 777 millions dans les pays dits en développement, 27 dans ceux de l’Est européen, 11 dans le monde occidental développé.
Les organisateurs arguaient néanmoins d’un tassement relatif pour juger qu' à la cadence actuelle, il n’y aurait plus « que » 600 millions de personnes concernées en 2015 (en fait pays du Sud-est asiatique).
Et le « tassement » s’est interrompu, si l’on en croit Jacques Diouf lui-même, qui chiffre désormais à 862 millions de personnes les populations n’ayant « pas un accès adéquat à la nourriture »…
De fait, cette « stratégie de colmatage des brèches » que la FAO s’efforce de mettre en œuvre s’avère plus que limitée face aux retombées des plans d’ajustement structurel à répétitions imposés aux nations du Sud par les institutions financières internationales. La bonne volonté de la FAO ne pèse pas lourd face aux préoccupations et diktats de la Banque mondiale ou du FMI.

Ainsi que le soulignait la « Plate-forme » adoptée par un ensemble d’ONG à la veille du deuxième Sommet de Rome, « l’insécurité alimentaire (répond à) un problème d’accès plus que de production de nourriture ». La première cause en est la pauvreté, entretenue et redoublée par les inégalités entre les politiques agricoles et halieutiques au Nord et au Sud, la domination et la mise à l’encan du second par les institutions représentatives des intérêts dominants dans le premier. Au nom d’une « libéralisation mondiale » promue alpha et oméga de la modernité économique.
L’année même du second Sommet, les soutiens budgétaires agricoles étaient revus à la hausse aux Etats-Unis avec le Farm Bill, tandis que, en Afrique comme dans tout le Tiers monde, les plans d’ajustement avaient pulvérisé de longue date les notions de soutien agricole comme de protections aux frontières. Avec une telle « logique » à géométrie variable, les initiatives généreuses annoncées envers et contre tout par la FAO ressortaient au mieux de l’art de pommader les points douloureux. L’affolement actuel des prix des produits de première nécessité réduit à néant cette frileuse ambition.
Secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon confie au Monde du 6 mai 2008 que le Programme alimentaire mondial (PAM) aide à ce jour 73 millions de personnes (soit moins de 10% des populations sous-alimentées) et que, pour couvrir la hausse des coûts, il lui faut trouver 755 millions de dollars supplémentaires, non pour s’élargir mais simplement se maintenir. Des engagements ont été formulés ici ou là, poursuit-il, « mais les promesses n’emplissent pas les estomacs, et l’agence ne dispose actuellement que de 18 millions de dollars »…

L’accroissement de la demande, en partie liée à l’intensification des importations des pays émergents (Chine et Inde, notamment), se répercute sur les prix agricoles au niveau international. Le tarif du blé est à son plus haut niveau depuis trois décennies. Dans les pays de la zone CFA, le prix du kg de riz a plus que doublé en 2007, passant de 250 francs CFA à 600 francs CFA. Celui de l’huile de palme augmentait de plus de 40%, de même que ceux de la viande et du lait.
De nouvelles zones de famine potentielle apparaissent dans des régions jusqu' alors relativement protégées, en particulier en Afrique centrale et dans le golfe de Guinée. Un pays comme la Mauritanie, où l’autosuffisance est inférieure au tiers, n’a plus les moyens d’importer à la hauteur des besoins. Selon le PAM, il est menacé de famine ouverte dès les mois prochains.
Face à une telle dérive, les nations concernées ne disposent que de capacités d’initiative et de moyens notoirement insuffisants. Surtout des mesures fiscales type réduction des droits de douane et de la TVA, comme viennent de les décider l’Egypte et la Côte d’Ivoire, y ajoutant une subvention à quelques produits de première nécessité. Cela à l’indignation de la Banque mondiale et du FMI, arguant que leur coût retombe sur les finances publiques, dont « l’assainissement » doit demeurer la préoccupation première, sinon exclusive, des gouvernements.
En février dernier, de passage en Afrique de l’Ouest, Dominique Strauss-Kahn, répétait le credo du FMI, dont il assume la direction : « Le blocage des prix ne fonctionne jamais bien et ne peut être utilisé que de manière temporaire (…) C’est la même chose pour les subventions ». Non, ce qu' il faut, poursuivait-il, ce sont « des réformes à long terme » qui prendraient en compte les besoins des populations. Lesquelles ? Dominique Strauss-Kahn omettait de le préciser, mais il avait rappelé l’essentiel : bas les pattes devant la sainte loi de l’offre et de la demande !
Le président Abdoulaye Wade ne s’y est pas trompé : en octobre 2007, il décidait le blocage du prix du pain. Il a suffi que les institutions financières froncent le sourcil, pour que le chef de l’Etat sénégalais fasse machine arrière. Fin mars dernier, il envoyait la police contre une manifestation répondant à l’appel de l’Association des consommateurs sénégalais dénonçant la dernière flambée du prix du riz (en vingt-quatre heures, le sac de 50 kg venait de passer de 14.000 à 17.000 francs CFA).
Lorsque les manifestations contre la vie chère se surajoutent à une forte tension politique, la répression prend inévitablement tournure sanglante. C’est le cas en Egypte où , dit-on, Hosni Moubarak balise le terrain pour que son fils Gamal, prophète de l’ultra-libéralisme et de ce fait bien en cour côté institutions financières, lui succède le moment venu. Ce l’est plus encore au Cameroun, où Paul Biya a entrepris une révision de la constitution lui permettant de sauver la face tout en se faisant proclamer président à vie, la fraude électorale aidant. Le télescopage des manifestations contre cette manipulation de la loi suprême et des manifestations contre la flambée des prix alimentaires et des carburants a paniqué le dictateur affairiste et ses proches. Le nombre de victimes n’est toujours pas connu avec certitude. Entre cent et deux cents morts pour le seul mois de février.
Au passage, Biya décidait la fermeture de la chaîne de télévision Equinoxe, coupable d’avoir diffusé, début février, une interview de John Fru Ndi, l’un des principaux leaders de l’opposition. Obnubilée par les prochains Jeux olympiques de Pékin, l’association Reporters sans frontières s’est montré fort discrète.
Le Cameroun est exemplaire de la logique mondialisatrice ayant inspiré les pénuries alimentaires générées par des orientations privilégiant systématiquement une ou plusieurs cultures d’exportation au détriment de la souveraineté alimentaire nationale. Logique héritée de la période coloniale puis, corruption et « plans d’ajustement structurel » aidant, pérennisée depuis l’aube des indépendances.
Depuis son entrée dans l’Organisation mondiale du commerce (OMC) en 1995, la dépendance alimentaire du Cameroun, amorcée sous la domination française directe, est devenue absolue. D’ après la FAO, les importations se sont chiffrées à 300.000 tonnes de riz et 261.000 tonnes de blé pour 2004, dernière année pour laquelle des statistiques sont disponibles, soit l’essentiel de la consommation nationale. De façon globale, le Cameroun est importateur de denrées alimentaires à hauteur de près de la moitié de ses besoins, contre 15% seulement fin des années quatre-vingt. L’essentiel des barrières douanières sont tombées, contraignant les producteurs locaux (dont 85% disposent d’une superficie égale ou inférieure à un hectare) à abandonner leurs cultures vivrières, faute de pouvoir rivaliser avec les produits importés en masse et vendus bon marché. Situation aggravée par le désintérêt pour l’agriculture d’une clique dirigeante affamée de spéculations plus juteuses, de l’aluminium au pétrole en passant par le bois : l’an passé, la part du budget national allouée au ministère de l’Agriculture et du Développement rural était inférieure à 2%. Très exactement 1,7%.

Pendant des décennies, les institutions financières internationales ont poussé les pays africains, et d’abord les plus endettés, à concentrer leurs efforts sur les cultures d’exportation et à importer toujours plus la nourriture consommée. Une libéralisation contrainte qui ne pouvait que renforcer leur vulnérabilité à la volatilité des prix. Ce que, fin 2007, le FMI, pris au dépourvu par la rapidité de l’explosion de la crise, reconnaissait du bout des lèvres, concédant avoir sous-estimé la nécessité d’investir dans l’agriculture.
Sur le plan conjoncturel, deux facteurs semblent avoir joué un rôle de caisse d’amplification concernant l’explosion des prix enregistrée depuis un an : le boom des agrocarburants (lesquels absorbent désormais 10% de la production de maïs) ; les aléas climatiques frappant diverses parties de la planète : Australie (sècheresse), Europe (manque de soleil et forte pluviométrie) ; Argentine (gel); Ukraine et Mozambique (inondations)… Dans les salles de marché, où les décisions de vente et d’achat fluctuent en fonction des perspectives de stocks finaux, les comportements spéculatifs se sont traduits par une flambée des cours tout au long de la campagne, flambée dont tout indique qu' elle devrait se prolonger sur la période à venir.
L’exemple du riz est caractéristique de ce point de vue. Constatant que la demande progresse de 1% par an et la production de seulement 0,5%, les spéculateurs internationaux jouent la carte d’une future pénurie, systématisant les achats à terme. Déclenchant une spirale de hausses, amorcées en novembre 2007 et jamais démenties à ce jour. Les mesures prises par certains pays producteurs – Brésil en particulier, qui annonçait le 24 avril une suspension de ses exportations afin de préserver son stock public – viennent durcir la tendance au niveau des échanges internationaux.
L’OMC se saisit de l’occasion pour annoncer une nouvelle phase de libéralisation du commerce agricole ! Les argumentaires peuvent évoluer au gré des variations conjoncturelles, la conclusion demeure, elle, inchangée.
Ce qui se vérifie pour les autres institutions internationales. Président de la Banque mondiale, Robert Zoellick annonce une augmentation des crédits annuels pour la production agricole en Afrique, précisant toutefois que celle-ci est subordonnée à l’acceptation d’un nouvel accord commercial dans le cadre de l’OMC. Nul besoin d’en préciser l’orientation, cette dernière s’en est déjà chargée.

Le mot de la fin a été prononcé à Rome même. Dans une conférence de presse parallèle organisée par des organisations de petits agriculteurs et petits pêcheurs venues de divers continents. Elles se déclaraient « atterrées de voir que cette crise sert à relancer les politiques qui l’ont provoquée »… De fait, ce type de Sommet, pour ce qui concerne l’Afrique, semble purement et simplement relever de l’art d’amuser la galerie, sans engager le moins du monde les signataires des « engagements » claironnés. Autre exemple : voici trois ans, le sommet du G8 à Gleneagles (GB) promettait un doublement de l’aide à l’Afrique. Lundi 16 juin, l’APR (Africa Progress Report) constatait qu' il n’en avait rien été (le déficit est évalué à une quarantaine de milliards de dollars). Nul doute que la prochaine réunion (début juillet sur l’île de Hokkaïdo) des huit nations les plus riches de la planète reformulera imperturbablement le même engagement...

Jean Chatain

Notes

Fiche n°1 : A. Traoré

Vers la même époque Aminata D. Traoré dénonçait «  la méga machine qui est en train de faire de l’Afrique noire la région la plus pauvre et la plus meurtrie de la planète (et qui) se propose aussi de soigner les maux qu' elle lui inflige. Des économistes et des financiers qui comptent, mais qui n’ont pas appris à compter avec les êtres humains, ont pensé à des solutions de sauvetage et à des mesures dites d’accompagnement de leur traitement de choc. Leurs stratégies incantatoires se traduisent essentiellement par des projets dits spéciaux destinés à corriger au plan social et humain les effets désastreux des réformes économiques et monétaires (…) Pendant que l’on prive les travailleurs de travail et l’Etat de moyens d’intervention dans le secteur social, on crée des circuits parallèles censés faire mieux que la puissance publique pour les pauvres (2) ».

Fiche n°2 : infrastructures rurales

Diouf : « Des investissements pour les infrastructures rurales sont nécessaires : pour la maîtrise de l’eau, avec l’irrigation et le drainage, car par exemple, sur 96% des terres en Afrique sub-saharienne, la production dépend de la pluviométrie. Ils ont besoin de moyens de stockage pour éviter les pertes de récolte qui peuvent atteindre de 40 à 60% pour certaines productions. Des routes rurales sont indispensables pour leur apporter les facteurs modernes de production et permettre que leurs récoltes atteignent les marchés nationaux et régionaux à des coûts compétitifs ».
Exemple du Mali, important producteur laitier : ne peut profiter de la hausse des prix. Forte demande en saison sèche, forte production en saison humide. Pénurie des moyens de conservation et de transport. Résultat, la hausse des prix ne profite pas aux producteurs maliens mais se traduit par des importations de poudre de lait.

Fiche n°3 : sur les biocarburants

« Des soutiens de 11 à 12 milliards de dollars en 2006 ont eu pour effet de détourner de la consommation humaine 100 millions de tonnes de céréales pour notamment étancher la soif de carburants des véhicules » (J. Diouf, discours d’ouverture).

Fiche n°4 : chiffres cités par Diouf

-Pays de l’OCDE ont provoqué la distorsion des marchés mondiaux avec 372 milliards de soutien à leur agriculture en 2006.
-Dépenses en armements en 2006 : 1.204 milliards de dollars.
-Pas possible de trouver 30 milliards de dollars par an pour permettre à 862 millions d’affamés de bénéficier du droit humain le plus fondamental, celui à la nourriture donc à la vie.


Fiche n°5 : sur l’horizon 2015 (chiffres Diouf)

-1996, engagement chefs d’Etat de réduire de moitié le nombre de personnes qui ont faim dans le monde et adoption d’un « programme » à cette fin.
-2002 (second sommet) : constat baisse des ressources devant financer programmes agricoles dans les PVD. Avec les tendances observées, l’objectif serait atteint en 2150 au lieu de 2015. Un « programme contre la faim » chiffrait les besoins de financement à 24 milliards de dollars par an.
-Aujourd’hui :
..Aide à l’agriculture passée de 8 milliards de dollars (base 2004) en 1984 à 3,4 milliards en 2004, soit baisse en termes réels de 58%.
..Part de l’agriculture dans l’APD chute de 17% en 1980 à 3% en 2006. Les institutions financières enregistrent une baisse drastique des ressources destinées à l’activité qui est le moyen d’existence principal de 70% des pauvres dans le monde. Diouf cite un cas où le portefeuille de prêts à l’agriculture est passé de 33% en 1979 à 1% en 2007.
..Citation : « Les pays en développement, il faut le reconnaître, ont pourtant préparé en coopération avec la FAO les politiques, les stratégies et les programmes qui, s’ils avaient bénéficié des financements appropriés, auraient permis d’assurer la sécurité alimentaire du monde » (doubler prod. alim. pour nourrir une population de 9 milliards à l’horizon 2050 (6 aujourd’hui).

Fiche n°6 : Rome 2001, Le Caire février 2002, Maputo juillet 2003

-Adoption du PDDAA (Programme détaillé de développement de l’Agriculture africaine). Nécessiterait un investissement de 25 milliards de dollars par an. Dans ce cadre, 51 pays africains ont préparé avec la FAO des PMMTI (Programmes nationaux à moyen terme d’investissement) et les PPIB (Profils de projets d’investissement bancables).
-Les Unions économiques régionales (UEMOA, CEDEAO, etc) ont préparé des programmes régionaux de sécurité alimentaire (accent sur commerce intra-régional, normes sanitaires, etc).
« Les plans, les programmes et les projets existent donc, bel et bien, pour régler le problème de la sécurité alimentaire, même s’ils sont susceptibles d’amélioration et d’actualisation »…
17 décembre 2007, pour éviter que la campagne 2008 ne soit compromise, Diouf lance un appel à la mobilisation de 1,7 milliard de dollars non remboursables pour permettre accès aux engrais (prix : + 98%), semences (+ 72%) et aliments du bétail (+ 60%). En vain.

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