Dossier : 20èME RENCONTRE INTERNATIONALE DES PARTIS COMMUNISTES ET OUVRIERS

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publié le 26 novembre 2018

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La 20ème Rencontre internationale des Partis communistes et ouvriers, s'est ouverte le vendredi 23 novembre à Athènes

Discours d'ouverture du Secrétaire général du Comité Central du Parti communiste de Grèce, Dimitris Koutsoumbas.

Nous vous souhaitons la bienvenue à la 20ème Rencontre internationale des Partis communistes et ouvriers, ici à Athènes, dans la ville où les Rencontres internationales ont commencé il y a 20 ans, à l'initiative de notre Parti.

Nous sommes aujourd'hui devant vous, en fêtant un siècle de vie et d'action. Nous sommes fiers à juste titre des 100 années honorées et héroïques du KKE.

Parce que nous continuons vigoureusement, avec détermination, sur les traces des morts héroïques et honorables de notre Parti, qui ont donné le plus précieux bien de l'homme, leur propre vie, à la lutte pour que la vie triomphe. Le Parti a résisté de manière héroïque à tous les tournants de la lutte de classe; dans les années dures d'illégalité, de persécution, d'exécutions, d'emprisonnement, ainsi que dans les années de légalité bourgeoise au cours des 44 dernières années.

Il s'est tenu debout face au grand recul historique de la contre-révolution de 1991, jusqu’aujourd’hui. Il a trouvé la force à tenir tête.

En montant pas à pas la côte de la reconstruction.

En recherchant les causes qui ont conduit à la victoire de la contre-révolution, en étudiant et en discutant les premières préoccupations de 1996, jusqu'au travail collectif, qui a mis cet effort en évidence, au 18ème Congrès sur les causes générales du renversement de la construction socialiste au 20ème siècle, sur la base surtout de l’expérience de l'URSS.


LE DIRIGEANT COMMUNISTE ITALIEN MARCO RIZZO DéNONCE L'HéRITAGE EUROCOMMUNISTE DE BERLINGUER

Chers camarades,
Le Parti communiste (Italie) salue les délégués des partis frères présents à cette rencontre internationale et remercie en particulier le Parti communiste de Grèce - KKE, pour l'organisation de cet important événement.

Le sujet à l'étude est très exigeant et nécessite un effort d'analyse qui ne peut évidemment pas se limiter à cette réunion. Nous pensons que les partis communistes doivent approfondir de manière scientifique et systématique l'analyse de ce qu'est la classe ouvrière aujourd'hui et quelle est sa situation réelle dans le capitalisme monopoliste. Trop souvent, on entend tout cela de manière abstraite, strictement référentielle, sans tenir compte des transformations que la classe a subies, non seulement en termes quantitatifs mais aussi du point de vue de la conscience de classe. Parfois, surtout dans des positions opportunistes, on évoque la question de manière expéditive, comme une espèce menacée, par opposition à l'émergence supposée de "nouveaux sujets", identifiés selon le sexe ou l'orientation sexuelle, sans aucune approche de classe. L'analyse scientifique de la réalité de la classe ouvrière exige que le problème des difficultés de quantification des catégories marxistes soit abordé, avec un effort d'étude collectif, en utilisant les données officielles des comptes nationaux et des instituts statistiques, qui utilisent des critères non marxistes de classification et de traitement des données.


DéCLARATION DU PARTI COMMUNISTE DE BELGIQUE à LA 20èME RENCONTRE INTERNATIONALE DES PARTIS COMMUNISTES ET OUVRIERS

Chers et chères camarades,
Nous voulons premièrement remercier nos hôtes, le Parti Communiste de Grèce, pour son accueil fraternel. Nous lui transmettons nos félicitations pour ses cents ans de luttes pour l’émancipation de la classe ouvrière.

La situation sociale en Belgique, à l’instar des autres pays européens, est catastrophique. Nous sommes actuellement confrontés au gouvernement le plus réactionnaire depuis 1945. Les agressions qu’il mène contre les droits des travailleurs dont le gel des salaires, la baisse des pensions, tout étant toujours plus généreux sur le plan fiscal avec les multinationales, s’inscrit dans les politiques impérialistes nationales coordonnées par la Commission Européenne. Comme partout la social-démocratie capitule devant les diktats de la Troïka en exerçant une influence négative démobilisant les syndicats et les travailleurs. L'imposition d'une personnalité juridique menace l'existence des syndicats, et l’introduction d’un "service minimum" remet fondamentalement en cause le droit de grève. Nous allons à l'échelle mondiale à une confrontation ouverte et la bourgeoisie tente de criminaliser les mouvements sociaux. Nous rejetons les combats judiciaires dans lesquels veut nous entraîner la bourgeoisie car la justice est de classe.

 

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