Le PCE s'oppose à la casse des droits sociaux opérée par le gouvernement socialiste de Zapatero et appelle à la mobilisation

Le PCE rejette la casse brutale des droits sociaux annoncée par le gouvernement PSOE car il s'agit d'une agression sans précédent contre les intérêts des travailleurs.

Le gouvernement ne met en oeuvre aucune mesure qui frappe les véritables fauteurs de la crise, que sont les banques et les grandes entreprises, tout comme il ne met en place aucune action tendant à la création d'emplois. Le gouvernement Zapatero met en oeuvre des mesures visant exclusivement à ce que soient les travailleurs et les travailleuses qui payent la crise.

Nous sommes face à un gouvernement qui n'en est plus à ne plus savoir que faire, à un gouvernement qui assume les thèses du capitalisme le plus sauvage et sort du tiroir les vieilles recettes désastreuses du FMI, qui ont été en réalité à l'origine de la crise terrible du système capitalisme que nous subissons en ce moment.

Désormais, nous commençons à nous retrouver dans la même situation qu'en Grèce, par cette politique de casse sociale qui consiste à faire payer aux plus faibles les erreurs d'une politique qui a seulement favorisé l'accumulation de grandes fortunes et l'augmentation des inégalités entre pauvres et riches, des mesures qui font payer aux travailleurs la facture de la crise.

Les coupes salariales pour les travailleurs de la Fonction Publique [on parle de 5% de baisse de salaire pour 2010], ne rompent pas seulement l'accord conclu avec les Syndicats les plus représentatifs et dont la Vice-présidente du gouvernement avait confirmé, il y a quelques semaines de cela, qu'il serait appliqué dans son intégralité, mais il exige des travailleurs de ce secteur les plus grands sacrifices comme si ils étaient les responsables de la crise.

La non-revalorisation des retraites et l'abandon du caractère rétroactif des aides à la Dépendance, touchent les couches sociales les plus défavorisées de notre pays, puisqu'il est proposé de geler les retraites de 800 et 900 euros qui ne sont pas considérées comme minimales et en éliminant le caractère rétroactif des aides à la Dépendance, on fait payer aux citoyens la gestion plus lâche par l'Administration des aides en question, supprimer également le Chèque Bébé [chèque de 2 500 euros accordé aux familles à chaque naissance], n'est qu'une manière de diminuer les revenus sociaux.

Les obstacles désormais posés à la Retraite partielle, n'aboutissent qu'à refermer une des rares portes d'entrée pour que les travailleurs et travailleuses les plus jeunes trouvent un emploi stable, et ne rompent pas seulement avec cette dynamique nécessaire (le chômage des jeunes atteint les 40% de la population active), mais détruisent une arme que les Syndicats ont su utiliser pour éviter des licenciements dramatiques, à des moments où les ERE (plans sociaux) mettaient à la porte des milliers de travailleurs qui avaient atteint un âge où il devenait presque impossible de trouver un emploi.

Par rapport aux mesures de restriction sur les médicaments, au lieu de réduire les bénéfices importants que réalise l'Industrie Pharmaceutique, avec des marges indécentes, on coupe à nouveau dans le traitement des personnes malades, en essayant de se cacher derrière une bonne gestion des médicaments qui, si elle était certaine pourrait apparaître comme raisonnable, mais nous savons tous que cela ne sera pas ainsi.

Pour finir, les coupes dans le développement et les investissements publics, qui s'ajoutent à celles adoptées auparavant dans le Plan de Stabilisation [alias Plan E premier plan de rigueur adopté en 2009], vont aboutir en fait à un ralentissement de l'activité dans une multitude de petites entreprises, et donc nuire encore à l'emploi.

A tout cela, il faudrait ajouter les effets des coupes dans les Communautés Autonomes, qui auront sans doute des répercussions très négatives dans les Communes déjà asphyxiées, avec les conséquences que cela aura sur la protection sociale et l'emploi.

Les mesures du gouvernement PSOE sont anti-sociales et vouées à l'échec, clairement contradictoires avec l'intérêt général, puisqu'au lieu de mettre en valeur la lutte contre la fraude fiscale, et de respecter les annonces faites d'éliminer les paradis fiscaux, de réduire les hauts salaires et de contrôler les bénéfices importants réalisés par les banques, comme mesures pour surmonter le déficit, il opte pour des mesures dirigées directement contre ceux qui sont les plus faibles, qui vont payer le déficit et qui vont subir une sortie de crise qui va engendrer réduction de la consommation, augmentation du chômage tout en créant une plus grande incertitude sociale.

Dans ces moments-là, le PCE estime nécessaire une GRANDE MOBILISATION GENERALE pour défendre une sortie de crise qui commence par une Réforme Fiscale, un contrôle des bénéfices des banques et la création d'emplois, une Mobilisation qui mette en échec cette nouvelle tentative du Gouvernement d'imposer des mesures contraires aux intérêts de la majorité de la population et qui aggravent la situation des chômeurs et des retraités.

Source http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/article-le-pce-s-oppose-a-la-casse-des-droits-sociaux-operee-par-le-gouvernement-socialiste-de-zapatero-et-appelle-a-la-mobilisation-50438474.html

Traduction MA pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

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