Je viens de recevoir d’une jeune collègue, maître de
conférences en géographie à l’université de Provence, Angela Barthes, un Petit manuel simplifié pour comprendre la mondialisation
à l’usage des premiers cycles universitaires en sciences humaines et sociales,
Paris, Publibook, 2005.
Vous y trouverez un ton fort nouveau, et une description fort
pertinente et utile du « système capitaliste et mondial » (p. 18),
déjà remarquablement décortiqué par les grandes analystes d’avant et (juste)
après 1914 (notamment la synthèse toujours fraîche de Lénine, en 1916, des
travaux économiques contemporains, tels ceux de l’Anglais Hobson et de l’Allemand
Hilferding, L’impérialisme, stade suprême du capitalisme :
relisezle, pour constater quelles âneries on nous conte sur les nouveautés
prétendues de la « mondialisation » du capital ).
Voilà qui nous change et qui montre que des jeunes universitaires sont en voie de lever la chape de plomb qui pèse sur le travail intellectuel indépendant.
Annie Lacroix-Riz