Cuba défend
à l’ONU le devoir de solidarité
Prensa Latina
La solidarité cubaine a valeur d’exemple
les Nations Unies,6février – Cuba a défendu
aux Nations Unies le principe de l’existence d’un devoir de solidarité
avec les pays plus nécessiteux du monde sous-développé
et l’île a plaidé pour la promotion de sociétés
plus justes et plus humaines à l’intérieur de chaque État.
Des sociétés qui garantiraient une distribution plus équitable
de la richesse nationale et évitent que cette richesse nationale finisse
dans les coffres des firmes transnationales et dans les grandes banques du nord,
a déclaré le représentant permanent de Cuba, Pierre Núñez
Mosquera.
Le diplomate a parlé ce vendredi dans une commission
de l’ONU qui organise le suivi au Sommet Mondial sur le Développement
Social, qui a eu lieu à Copenhague en 1995.
L’ambassadeur a stigmatisé le fait que l’injustice et l’exclusion
produites par l’ordre international actuel impose toujours plus la marginalisation
d’une partie importante des nations du sud. Il a expliqué que cette
situation engendre la faim, la pauvreté extrême, l’analphabétisme,
l’insalubrité et la mort prématurée devenues des
constantes dans un grand nombre de pays. Il a mis en garde sur le fait que la
globalisation neoliberal et la crise économique engendrée dans
les grands centres de pouvoir(elles) aggravent la situation. L’ambassadeur
cubain a assuré qu' il y aura seulement des progres dans l’intégration
sociale si les nations puissantes s’acquittent de leur engagement d’apporter
0.7 pour cent de leur Produit Interne Brut pour l’aide officielle pour
le développement.
De la même manière, il a fait remarquer que les pays en développement
doivent utiliser un cinquième de leurs exportations pour payer «
les services d’une dette externe qui a été déjà
payée plusieurs fois ».
De plus, il a réclamé une plus grande ouverture dans les échanges
commerciaux et une plus grande accélération dans le transfert
de technologies de pointe avec accord mutuel.
Les pays industrialisés sont avartes de ressources pour
assister au développement de nos peuples. Ce qui manque est la volonté
politique pour le faire, et c’est pour cela que se perpétuent injustice
etl’exclusion sociale, a-t-il précisé. D’un autre
côté, il a mis en évidence les transformations socio-économiques
réalisées à Cuba dès 1959 pour construire une société
juste et solidaire, malgré les menaces, les agressions et le blocage
des États-Unis. Il a souligné les progres cubains dans le domaine
de la santé et de l’éducation gratuites et les hauts indices
d’espérance de vie (plus de 77 ans), le taux de mortalité
(4,8 par chaque mille enfants nés vivants), une scolarisation primaire
(100 pour cent) et une secondaire (99%). Il a précisé que Cuba
poursuit sa collaboration avec d’autres pays en développement avec
l’envoi de milliers de médecins, personnel de la santé,
des maîtres, des entraîneurs sportifs et d’autres spécialistes.
En ce sens, il a expliqué que après le tremble
de terre en Haïti les médecins cubains dans ce pays ont accueilli
plus de 35 mille personnes et ont réalisé plus de trois mille
opérations. La presse et les médias occidentaux n’ont pas
accordé une grande publicité à ce fait et il y a même
l’anecdote de « l’erreur » de CNN, voir ci-dessous.
Source : Cubadete,
traduit par Daniele Bleitrach
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