Affaire Skripal ou comment danser le tango et la valse en même temps

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publié le : 9 avril 2018

Premier temps de la valse :
Les Skripal sont "empoisonnés". Thérésa Mayonnaise déclare qu'ils sont dans un état critique dont ils ne pourront pas sortir, car c'est un gaz militaire très fort qui a été employé - par la Russie. Agression d'un état sur le sol d'un autre état contre des civils. Presque une déclaration de guerre. La Russie devient aussitôt un état terroriste. Des diplomates sont expulsés. Trump et ses trumpettes se drapent dans leur bon droit. Qu'a-t-on besoin d'une enquête lorsque l'on a le coupable?

deuxième temps de la valse :
Macron entraîne la France dans l’alignement complet sur la position de Londres et de Washington – en accusant sans la moindre preuve la Russie d’avoir commandité l’empoisonnement allégué de Sergei Skripal et de sa fille. Après avoir imité sa servilité en expulsant, le 26 mars, 4 diplomates russes en poste en Allemagne, le gouvernement de Mme Merkel a annoncé le 28 mars – soit deux jours après l’annonce des expulsions – que la Russie pourrait… remplacer aussitôt les 4 diplomates sommés de quitter l’Allemagne !

Troisième temps de la valse :
La Russie pose quelques questions, manifestement embarrassantes. Le camp du bien répond en sifflotant, en regardant en l'air. De quoi se mêlent ces assassins ?

Premier temps du tango :
La cousine, qui vit en Russie, victoria, apparaît, remue ciel et terre pour avoir des nouvelles de son oncle et de sa cousine a l'article de la mort, demande un visa pour aller les voir avant l'extrémité fatale. Embarras britannique tergiversation, on traîne les pieds et d'un seul coup miracle coup de téléphone de la fille de sergeï Skripal à Victoria : les Skripal sont vivant, ressuscités d'entre les morts.

On attend les temps suivants du tango : le dernier va être sans aucun doute que Trump et ses trumpettes vont passer pour des billes et c'est un euphémisme. Même plus foutu de monter un coup tordu correctement ! Mais là, silence radio du ministère de la vérité ..! Je n'en dirais pas plus je risquerai de passer pour un complotiste !

Jean-louis Bertrand

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