Brèves Honduras
Rassemblées par Cédric Rutter et Michel Collon,
complété par JL Bd le 10 juillet
06/07/2009
Selon des déclarations faites sur Radio Globo et
confirmées par des journalistes de l'agence AP, on confirme que les députés
titulaires et suppléants de la Junta Directiva del Congreso de Honduras
ont quitté le pays. De même, plusieurs députés du
Congrès ont quitté le pays, laissant le président putschiste
Roberto Micheletti seul.
Source: http://www.honduraslaboral.org/leer.php/1915
06/07/2009
Un total de 651 personnes sont détenues au Honduras
depuis le couvre-feu annoncé par le gouvernement putschiste le dimanche
28 juin. Selon le quotidien La Tribuna de Honduras, dimanche passé, 278
personnes étaient détenues.
Source: http://www.abn.info.ve/noticia.php?articulo=189545&lee=16
05/07/2009
« Personne ne pourra faire pression sur moi »,
a-t-il déclaré à la fois contrarié et sur la défensive,
tout en « reprochant » à la journaliste l'usage du mot «
coup d'Etat » dans sa question. Micheletti n'a démenti à
aucun moment que les entreprises lui aient retiré leur appui et sa réponse
selon laquelle personne ne pouvait faire pression sur lui a confirmé
ce qui s'est passé, ce qui avait été constaté par
station (émettrice de radio).
Source: http://www.vtv.gov.ve
05/07/2009
Luis Galdamez, de Radio Globo Honduras, a confirmé
que les patrons Ricardo Maduro, Rafael Ferrari et Carlos Flores Facussé
ont tenu ce dimanche matin une réunion avec le gouvernement putschiste
et lui ont retiré leur appui. L'ex président Carlos Flores, considéré
comme un des principaux idéologues et promoteurs du coup d'Etat, aurait
quitté le Honduras avec sa famille pour Washington.
Source : http://www.aporrea.org/internacionales/n138065.html
05/07/2009
L'avion qui transportait le président légitime
du Honduras, Manuel Zelaya, a atterri à Managua, au Nicaragua, après
que des militaires du régime putschiste eurent placé deux véhicules
comme obstacles sur la piste d'atterrissage de l'aéroport international
de Tegucigalpa, obligeant le président à se détourner de
sa destination originale.
Source: http://www.abn.info.ve/noticia.php?articulo=189518&lee=16
05/07/2009
L'Armée hondurienne a commencé à
lancer des grenades lacrymogènes pour disperser des manifestants qui
attendaient la venue de Zelaya. Selon des témoignages diffusés
par la chaîne téléSur, il y aurait au moins deux personnes
tuées, dont une par un tir en pleine tête, et de nombreux blessés.
Un représentant de la Police a confirmé à l'Agence AFP
l'existence de au moins deux morts et de blessés.
Source: http://www.noticias24.com/actualidad/noticia/63707/fuertes-incidentes-en-los-alrededores-del-aeropuerto-de-tegucigalpa/
05/07/2009
L'avion vénézuélien qui transporte
Manuel Zelaya, président du Honduras, s'approche de l'aéroport
de Tegucigalpa, au Honduras, qui est gardé par des militaires fortement
armés. Ces militaires, quelques minutes auparavant, ont assassiné
au moins deux personnes dans la gigantesque manifestation qui attendait Zelaya.
Deux Jeep militaires ont été placées au milieu de la piste
pour empêcher l'atterrissage.
Source : www.Aporrea.org / Presse YVKE
05/07/2009
« C'est une décision juste et nécessaire,
en raison du manque de progrès dans le rétablissement de l'ordre
démocratique au Honduras ; les Etats-Unis ne pouvaient considérer
d'autre alternative à la suspension du Honduras »,
a ajouté le porte-parole du Département d'Etat des USA, Ian Kelly.
Le diplomate étasunien a réaffirmé que le coup d'Etat perpétré
contre le président du Honduras, José Manuel Zelaya, est
« illégal et inconstitutionnel ».
Source: http://www.abn.info.ve Traduit par Jean-Louis Seillier
et révisé par Karima Ayoub pour Investig'Action.
http://www.michelcollon.info/index.php?option=com_content&view=article&id=2179:breves-honduras-6-juillet-2009&catid=6:articles&Itemid=11
Le président Zelaya retournera jeudi (1er juillet)
au Honduras
Le président du Honduras informe le groupe de
Rio qu'il retournera jeudi prochain au Honduras accompagné par le secrétaire
général de l'Organisation des États Américains et
d'une commission composée de présidents d'Amérique latine
et des Caraïbes.
http://www.alternativabolivariana.org/
Hillary Clinton
La secrétaire d'Etat H. Clinton a déclaré
aujourd'hui que le gouvernement des Etats-Unis n'était pas prêt
à appeler “coup d'Etat” les événements au Honduras
car cela obligerait Washington à couper l'aide économique à
ce pays, ainsi que leurs relations. Cette indécision est due au fait
que ceux ont pris illégalement le pouvoir sont des groupes et des partis
politiques qui ont reçu des financements du gouvernement des États-Unis
par l'intermédiaire du Fond National pour la Démocratie, l'Institut
Républicain International et l'Institut Démocratique National
pour les Relations Internationales. De plus, l'armée hondurienne est
largement financée par le Pentagone et le Département d'État.
Eva Golinger, www.codechavez.com
Devant l'unanimité de la réaction qui se
développe contre ce coup d'état en Amérique Latine et dans
le monde l'administration américaine est amené a reconnaitre que
le seul président constitutionnel est le président Zelaya.
Appelez l'administration Obama Pour demander la condamnation
totale du coup d’Etat : Département d'État : 202-647-4000
o 1-800-877-8339
Maison Blanche : 202-456-1111, centrale téléphonique : 202-456-1414
Envoyer un mail de réprobation au pseudo président
: robertomicheletti@congreso.gob.hn Cette adresse email est protégée
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www.observatorio.cl
Répression de la protestation populaire
Les militaires répriment la population qui proteste
au Honduras. Un mort, 7 blessés, des personnes disparues dont le maire
de San Pedro Sulá. Informations confirmées par l'équipe
de TeleSUR- après la répression par l'armée sous les ordres
de Roberto Michelletti pour tenter de faire taire les protestations de la rue.
Radio YVKE
L'unité des forces armées se rompt
29 jun. 2009 - Un bataillon de l'armée hondurienne
se déclare fidèle au président Zelaya, se détournant
ainsi du gouvernement putschiste. après avoir discuté avec les
membres de la protestation de la ville de San Pedro de Zula, ils se sont unis
à la lutte pour rétablir l'ordre constitutionnel.
Source :Tribuna Popular TP.
Communiqué Telesur
Des journalistes honduriens exigent que la Société
Intermaéricaine de Presse se prononce contre les graves violations de
la liberté d'expression et de l'information. Esteban Meléndez,
journaliste, a condamné devant les caméras de TeleSUR, ce gouvernement
et les actes de violence commis envers les citoyens ainsi que les quelques journalistes
indépendants qui couvrent les événement malgré la
censure totale.
Telesur 29 juin
Libération de la journaliste arrêtée
Adriana Sivori, correspondante pour Telesur à Tegucigalpa,
a annoncé que son équipe et des journalistes ont été
faits prisonniers et emmenés par les militaires. Mais grâce à
la réaction rapide et aux pressions de différents gouvernements
(Organisation des Etats Américains, les Nations Unies et autres acteurs
internationaux), ils ont été relâchés. 29 juin
"Délit impardonnable : demander au peuple"
29-06-2009 “Le président Zelaya avait décrété
une augmentation significative du salaire minimum des relations plus étroites
avec les partenaires sociaux. Au niveau de la politique internationale, il s'était
lié avec les gouvernements progressistes qui rejettent les politiques
néolibérales qui ont dominé les années 90. Il avait
intégré son pays à l'Alliance Bolivarienne des Amériques
(ALBA) et restauré les relations diplomatiques avec Cuba.
Dimanche, il a commis le délit impardonnable de “demander au peuple”.
Il avait eu l'idée d'installer une urne supplémentaire à
l'occasion des élections municipales et législatives pour que
les citoyens se prononcent sur une possible convocation d'une Assemblée
constituante au cours de l'année prochaine.
L'initiative a été appuyé par la signature de 400.000 Honduriens,
les trois syndicats ouvriers, le Bloc Populaire du Honduras et toute une série
d'organisations sociales. Mais pas par le monde patronnal qui craint pour ses
privilèges fiscaux et la politique d'exploitation des ressources naturelles
du pays, comme en Equateur, Bolivie et Venezuela.”
Telesur
Jamais sans le consentement des USA :
James Petras :
"Obama n'a pas pris de décision face au coup
d'Etat [...] le gouvernement de Zelaya est un gouvernement réformiste
et modéré qui essaie de réussir des changements de manière
progressive à travers le système électoral".
Petras a critiqué le silence du président des Etats Unis et le
fait qu'il n'a pas été disposé à rompre les relations
avec les putchistes. "Zelaya a fait deux choses qui ont exacerbé
la droite ; il a laissé l'organisation syndicale et paysanne exprimer
ses revenidcations sans exercer de répression. Et en profitant de la
conjoncture favorable, il s'est joint à l'ALBA (Alliance Bolivarienne
des Amériques) pour recevoir une aide économique et des concessions
pétrolières. Pour cette raisons, Washington a lancé le
coup d'état en accord avec les militaires".
Source : Radio Pacífica KPFK
Guatemala, Salvador et Nicaragua font blocus
Le groupe intergouvernemental CA-4 qui comprend quatre
pays d'Amérique centrale a comdamné le coud d'Etat contre le gouvernement
de M. Zelaya et a pris la décision de suspendre les activités
commerciales pour 48 heures comme mesure de pression et d'isolement contre le
gouvernement installé par l'armée.
Radio Mundial
Chili et Mexique : retrait des ambassadeurs
– "Le Chili a rappelé son ambassadeur
au Honduras", selon le chancelier chilien, Mariano Fernández, pour
exiger la restitution de Zelaya.
Quelques minutes après, le président mexicain, Felipe Calderón,
a annoncé qu'il retirait son ambassade à Tegucigalpa, depuis que
des demandes d'asile ont été présentées par des
fonctionnaires du gouvernement de Zelaya.
Radio Mundial
le 30 juin condamnation par l'ONU du coup d'état -
Le 1 juillet Ultimatum de l'OEA : 72 heures pour rétablir Zelaya
Un exemple de mensonge médiatique : L'express sosie
du monde
Le président du Honduras, Manuel Zelaya, n'est pas seulement
la victime du putsch du 28 juin. Il est également à l'origine
de la crise qui a abouti - provisoirement? - à sa destitution. Elu en
2005 sur un programme de droite, ce propriétaire terrien a effectué
un virage sur l'aile en 2008 en rejoignant le Nicaragua sandiniste de Daniel
Ortega et le Cuba des frères Castro au sein du "club" très
antiaméricain créé par le Vénézuélien
Hugo Chavez: Alternative bolivarienne pour les Amériques (Alba, neuf
pays membres).
Sur les conseils de son mentor Hugo Chavez, il s'est ensuite
placé au-dessus des lois en convoquant, le 28 juin, un référendum
qui lui aurait permis de modifier la Constitution afin de se présenter,
à la fin de 2009, à sa propre succession. Petit problème:
un tel scrutin est inconstitutionnel. Au Honduras, changer la loi fondamentale
n'est pas interdit, à condition de passer par le Congrès. Or Zelaya
y est ultraminoritaire depuis que les membres de son propre mouvement, le Parti
libéral, lui ont tourné le dos.
Démenti par Marianne
Dimanche 28 juin, les Honduriens étaient donc enfin
appelés à se prononcer, par la voie d’une consultation populaire
sans force contraignante - une sorte de sondage grandeur nature -, sur la proposition
du président de convoquer, après les élections prévues
le 29 novembre 2009, une Assemblée nationale constituante. Dans le cas
où cette consultation aurait recueilli une majorité de "oui",
le président aurait soumis un décret à l’approbation
du Congrès pour que, le 29 novembre, les Honduriens se prononcent formellement
sur la convocation d’une Constituante. Ils l’auraient fait dans
une "quatrième urne", les trois premières étant
réservées respectivement à l’élection du président,
des députés et des maires.
Contrairement à ce qu' avancent la plupart des commentateurs internationaux,
il ne s’agissait pas, pour Manuel Zelaya, d’obtenir la possibilité
de se représenter à la présidence lors de ces mêmes
élections. Il ne l’aurait pas pu puisque ces élections se
dérouleront dans le cadre de la Constitution actuelle qui ne permet pas
la réélection du président sortant à la tête
de l’Etat.
Entretien avec Christophe Ventura, membre de l'association Mémoire
des luttes. http://www.marianne2.fr/Le-coup-d-etat-au-Honduras-est-une-immense-regression_a181395.html
voir aussi http://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2009-07-01-Honduras
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