Brèves Honduras

Pour aider le peuple du Honduras, vous pouvez appeler ou écrire à :
Maison-Blanche(202) 456-1111
http://www.whitehouse.gov/contact/
ONU (212) 963-1234
http://www.un.org/ga/contactus.asp

Rassemblées par Cédric Rutter et Michel Collon, complété par JL Bd le 10 juillet

06/07/2009
Selon des déclarations faites sur Radio Globo et confirmées par des journalistes de l'agence AP, on confirme que les députés titulaires et suppléants de la Junta Directiva del Congreso de Honduras ont quitté le pays. De même, plusieurs députés du Congrès ont quitté le pays, laissant le président putschiste Roberto Micheletti seul.
Source: http://www.honduraslaboral.org/leer.php/1915

06/07/2009
Un total de 651 personnes sont détenues au Honduras depuis le couvre-feu annoncé par le gouvernement putschiste le dimanche 28 juin. Selon le quotidien La Tribuna de Honduras, dimanche passé, 278 personnes étaient détenues.
Source: http://www.abn.info.ve/noticia.php?articulo=189545&lee=16

05/07/2009
« Personne ne pourra faire pression sur moi », a-t-il déclaré à la fois contrarié et sur la défensive, tout en « reprochant » à la journaliste l'usage du mot « coup d'Etat » dans sa question. Micheletti n'a démenti à aucun moment que les entreprises lui aient retiré leur appui et sa réponse selon laquelle personne ne pouvait faire pression sur lui a confirmé ce qui s'est passé, ce qui avait été constaté par station (émettrice de radio).
Source: http://www.vtv.gov.ve

05/07/2009
Luis Galdamez, de Radio Globo Honduras, a confirmé que les patrons Ricardo Maduro, Rafael Ferrari et Carlos Flores Facussé ont tenu ce dimanche matin une réunion avec le gouvernement putschiste et lui ont retiré leur appui. L'ex président Carlos Flores, considéré comme un des principaux idéologues et promoteurs du coup d'Etat, aurait quitté le Honduras avec sa famille pour Washington.
Source : http://www.aporrea.org/internacionales/n138065.html

05/07/2009
L'avion qui transportait le président légitime du Honduras, Manuel Zelaya, a atterri à Managua, au Nicaragua, après que des militaires du régime putschiste eurent placé deux véhicules comme obstacles sur la piste d'atterrissage de l'aéroport international de Tegucigalpa, obligeant le président à se détourner de sa destination originale.
Source: http://www.abn.info.ve/noticia.php?articulo=189518&lee=16

05/07/2009
L'Armée hondurienne a commencé à lancer des grenades lacrymogènes pour disperser des manifestants qui attendaient la venue de Zelaya. Selon des témoignages diffusés par la chaîne téléSur, il y aurait au moins deux personnes tuées, dont une par un tir en pleine tête, et de nombreux blessés. Un représentant de la Police a confirmé à l'Agence AFP l'existence de au moins deux morts et de blessés.
Source: http://www.noticias24.com/actualidad/noticia/63707/fuertes-incidentes-en-los-alrededores-del-aeropuerto-de-tegucigalpa/

05/07/2009
L'avion vénézuélien qui transporte Manuel Zelaya, président du Honduras, s'approche de l'aéroport de Tegucigalpa, au Honduras, qui est gardé par des militaires fortement armés. Ces militaires, quelques minutes auparavant, ont assassiné au moins deux personnes dans la gigantesque manifestation qui attendait Zelaya. Deux Jeep militaires ont été placées au milieu de la piste pour empêcher l'atterrissage.
Source : www.Aporrea.org / Presse YVKE

05/07/2009
« C'est une décision juste et nécessaire, en raison du manque de progrès dans le rétablissement de l'ordre démocratique au Honduras ; les Etats-Unis ne pouvaient considérer d'autre alternative à la suspension du Honduras », a ajouté le porte-parole du Département d'Etat des USA, Ian Kelly. Le diplomate étasunien a réaffirmé que le coup d'Etat perpétré contre le président du Honduras, José Manuel Zelaya, est « illégal et inconstitutionnel ».

Source: http://www.abn.info.ve Traduit par Jean-Louis Seillier et révisé par Karima Ayoub pour Investig'Action.


http://www.michelcollon.info/index.php?option=com_content&view=article&id=2179:breves-honduras-6-juillet-2009&catid=6:articles&Itemid=11

Le président Zelaya retournera jeudi (1er juillet) au Honduras

Le président du Honduras informe le groupe de Rio qu'il retournera jeudi prochain au Honduras accompagné par le secrétaire général de l'Organisation des États Américains et d'une commission composée de présidents d'Amérique latine et des Caraïbes.
http://www.alternativabolivariana.org/

Hillary Clinton

La secrétaire d'Etat H. Clinton a déclaré aujourd'hui que le gouvernement des Etats-Unis n'était pas prêt à appeler “coup d'Etat” les événements au Honduras car cela obligerait Washington à couper l'aide économique à ce pays, ainsi que leurs relations. Cette indécision est due au fait que ceux ont pris illégalement le pouvoir sont des groupes et des partis politiques qui ont reçu des financements du gouvernement des États-Unis par l'intermédiaire du Fond National pour la Démocratie, l'Institut Républicain International et l'Institut Démocratique National pour les Relations Internationales. De plus, l'armée hondurienne est largement financée par le Pentagone et le Département d'État.

Eva Golinger, www.codechavez.com

Devant l'unanimité de la réaction qui se développe contre ce coup d'état en Amérique Latine et dans le monde l'administration américaine est amené a reconnaitre que le seul président constitutionnel est le président Zelaya.

Appelez l'administration Obama Pour demander la condamnation totale du coup d’Etat : Département d'État : 202-647-4000 o 1-800-877-8339
Maison Blanche : 202-456-1111, centrale téléphonique : 202-456-1414

Envoyer un mail de réprobation au pseudo président : robertomicheletti@congreso.gob.hn Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir.

www.observatorio.cl

Répression de la protestation populaire
Les militaires répriment la population qui proteste au Honduras. Un mort, 7 blessés, des personnes disparues dont le maire de San Pedro Sulá. Informations confirmées par l'équipe de TeleSUR- après la répression par l'armée sous les ordres de Roberto Michelletti pour tenter de faire taire les protestations de la rue.
Radio YVKE

L'unité des forces armées se rompt
29 jun. 2009 - Un bataillon de l'armée hondurienne se déclare fidèle au président Zelaya, se détournant ainsi du gouvernement putschiste. après avoir discuté avec les membres de la protestation de la ville de San Pedro de Zula, ils se sont unis à la lutte pour rétablir l'ordre constitutionnel.
Source :Tribuna Popular TP.

Communiqué Telesur
Des journalistes honduriens exigent que la Société Intermaéricaine de Presse se prononce contre les graves violations de la liberté d'expression et de l'information. Esteban Meléndez, journaliste, a condamné devant les caméras de TeleSUR, ce gouvernement et les actes de violence commis envers les citoyens ainsi que les quelques journalistes indépendants qui couvrent les événement malgré la censure totale.
Telesur 29 juin

Libération de la journaliste arrêtée
Adriana Sivori, correspondante pour Telesur à Tegucigalpa, a annoncé que son équipe et des journalistes ont été faits prisonniers et emmenés par les militaires. Mais grâce à la réaction rapide et aux pressions de différents gouvernements (Organisation des Etats Américains, les Nations Unies et autres acteurs internationaux), ils ont été relâchés. 29 juin

"Délit impardonnable : demander au peuple"
29-06-2009 “Le président Zelaya avait décrété une augmentation significative du salaire minimum des relations plus étroites avec les partenaires sociaux. Au niveau de la politique internationale, il s'était lié avec les gouvernements progressistes qui rejettent les politiques néolibérales qui ont dominé les années 90. Il avait intégré son pays à l'Alliance Bolivarienne des Amériques (ALBA) et restauré les relations diplomatiques avec Cuba.
Dimanche, il a commis le délit impardonnable de “demander au peuple”. Il avait eu l'idée d'installer une urne supplémentaire à l'occasion des élections municipales et législatives pour que les citoyens se prononcent sur une possible convocation d'une Assemblée constituante au cours de l'année prochaine.
L'initiative a été appuyé par la signature de 400.000 Honduriens, les trois syndicats ouvriers, le Bloc Populaire du Honduras et toute une série d'organisations sociales. Mais pas par le monde patronnal qui craint pour ses privilèges fiscaux et la politique d'exploitation des ressources naturelles du pays, comme en Equateur, Bolivie et Venezuela.”

Telesur

Jamais sans le consentement des USA 29 juin 2009 - 8h30 :

James Petras :
"Obama n'a pas pris de décision face au coup d'Etat [...] le gouvernement de Zelaya est un gouvernement réformiste et modéré qui essaie de réussir des changements de manière progressive à travers le système électoral".
Petras a critiqué le silence du président des Etats Unis et le fait qu'il n'a pas été disposé à rompre les relations avec les putchistes. "Zelaya a fait deux choses qui ont exacerbé la droite ; il a laissé l'organisation syndicale et paysanne exprimer ses revenidcations sans exercer de répression. Et en profitant de la conjoncture favorable, il s'est joint à l'ALBA (Alliance Bolivarienne des Amériques) pour recevoir une aide économique et des concessions pétrolières. Pour cette raisons, Washington a lancé le coup d'état en accord avec les militaires".

Source : Radio Pacífica KPFK

Guatemala, Salvador et Nicaragua font blocus 29 juin 2009 - 17h53
Le groupe intergouvernemental CA-4 qui comprend quatre pays d'Amérique centrale a comdamné le coud d'Etat contre le gouvernement de M. Zelaya et a pris la décision de suspendre les activités commerciales pour 48 heures comme mesure de pression et d'isolement contre le gouvernement installé par l'armée.
Radio Mundial

Chili et Mexique : retrait des ambassadeurs 29 juin 2009 - 21h55
– "Le Chili a rappelé son ambassadeur au Honduras", selon le chancelier chilien, Mariano Fernández, pour exiger la restitution de Zelaya.
Quelques minutes après, le président mexicain, Felipe Calderón, a annoncé qu'il retirait son ambassade à Tegucigalpa, depuis que des demandes d'asile ont été présentées par des fonctionnaires du gouvernement de Zelaya.

Radio Mundial

le 30 juin condamnation par l'ONU du coup d'état - Le 1 juillet Ultimatum de l'OEA : 72 heures pour rétablir Zelaya

Un exemple de mensonge médiatique : L'express sosie du monde

Le président du Honduras, Manuel Zelaya, n'est pas seulement la victime du putsch du 28 juin. Il est également à l'origine de la crise qui a abouti - provisoirement? - à sa destitution. Elu en 2005 sur un programme de droite, ce propriétaire terrien a effectué un virage sur l'aile en 2008 en rejoignant le Nicaragua sandiniste de Daniel Ortega et le Cuba des frères Castro au sein du "club" très antiaméricain créé par le Vénézuélien Hugo Chavez: Alternative bolivarienne pour les Amériques (Alba, neuf pays membres).

Sur les conseils de son mentor Hugo Chavez, il s'est ensuite placé au-dessus des lois en convoquant, le 28 juin, un référendum qui lui aurait permis de modifier la Constitution afin de se présenter, à la fin de 2009, à sa propre succession. Petit problème: un tel scrutin est inconstitutionnel. Au Honduras, changer la loi fondamentale n'est pas interdit, à condition de passer par le Congrès. Or Zelaya y est ultraminoritaire depuis que les membres de son propre mouvement, le Parti libéral, lui ont tourné le dos.

Démenti par Marianne

Dimanche 28 juin, les Honduriens étaient donc enfin appelés à se prononcer, par la voie d’une consultation populaire sans force contraignante - une sorte de sondage grandeur nature -, sur la proposition du président de convoquer, après les élections prévues le 29 novembre 2009, une Assemblée nationale constituante. Dans le cas où cette consultation aurait recueilli une majorité de "oui", le président aurait soumis un décret à l’approbation du Congrès pour que, le 29 novembre, les Honduriens se prononcent formellement sur la convocation d’une Constituante. Ils l’auraient fait dans une "quatrième urne", les trois premières étant réservées respectivement à l’élection du président, des députés et des maires.
Contrairement à ce qu' avancent la plupart des commentateurs internationaux, il ne s’agissait pas, pour Manuel Zelaya, d’obtenir la possibilité de se représenter à la présidence lors de ces mêmes élections. Il ne l’aurait pas pu puisque ces élections se dérouleront dans le cadre de la Constitution actuelle qui ne permet pas la réélection du président sortant à la tête de l’Etat.

Entretien avec Christophe Ventura, membre de l'association Mémoire des luttes. http://www.marianne2.fr/Le-coup-d-etat-au-Honduras-est-une-immense-regression_a181395.html

voir aussi http://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2009-07-01-Honduras

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